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  • : Qui étaient et où vivaient nos ancêtres, les LOCHER MEISSERT et leurs alliés ?
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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 10:23

Outre que les GRÜNFELDER sont peut-être originaires du Tyrol, trois autres familles alliées en viennent : les STERNJACOB (STARJAKOB), les DEMMERLÉ et les RUNDSTADLER.

Landeck

 

Johann GRÜNFELDER, le premier douanier, a pour grand-mère maternelle Anne-Catherine STERNJACOB née en 1721 à Walschbronn. Son père Sébastien STARJAKOB est originaire de Grins village proche de Landeck où il nait vers 1680-1685, il est fils de Lorenz STARJAKOB du même village (l'église de Landeck ci-contre).

 

 



Jean GRÜNFELDER, fils du précedent et douanier comme lui, a pour grand-mère maternelle Anne-Marie DEMERLÉ né en 1770 à Waldhouse (Moselle). Anne-Marie est la petite-fille de Pierre Paul DEMERLÉ né dans le Tyrol autrichien à Strengen près de la même ville de Landeck.

 

 

Les deux villages de Grins et Strengen sont à moins de 10 km l'un de l'autre :  le Stanzer Tal, à l'ouest du Tyrol en direction du Voralberg a donné lieu à beaucoup d'immigration à partir des villages de Sankt-Anton, Pettneu, Strengen, Grins , Landeck et Zams.

 

 

TAMERL StrengenLes DEMMERLÉ viennent essentiellement des villages de Pettneu, Strengen et Zams. Ils ont quitté la région après la guerre de Trente ans pour s'installer en Lorraine dans la région de Walschbronn ou celle d'Etting, mais aussi dans l'actuelle Sarre (Perl) ou la Rhénanie-Palatinat (Winnweiler).


 

 

A l'origine le patronyme était orthographié TAMERL et s'est déformé lors du séjour en Lorraine où il est devenu  TAMERLÉ, DAMERLÉ, TÄMERLÉ, DEMERLÉ. Aujourd'hui encore le nom TAMERL est resté dans le Tyrol autrichien comme le montre la photo d'une pierre tombale prise à Strengen en 2003 (photo Pierre Locher).

 

Notre ancêtre Matthaüs TAMERLE (9 ème génération au-dessus de Henri GRÜNFELDER) est né dans les années 1620-1630 au lieu-dit Loch dans la paroisse de Strengen.

 

Strengen Tyrol 2003


 

 

Strengen Tyrol 2003(2)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos prises en 2003

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:10

Bien entendu, les vignerons familiaux se recrutent principalement en Alsace : on en trouve à Guebwiller avec les ACKERMANN et à Jungholtz (à moins de 5  km de là) avec les GERMANN (de la même branche ACKERMANN), mais aussi à Rixheim avec Mathias RISCH, grand-père maternel de Thérèse MOEGLIN .vignerons Alsace

 

Le plus ancien Frantz GERMAN est né vers 1728 à Bergholtz (on ne connait pas la profession de son père qui pouvait être aussi vigneron) et s'est marié avec Anne-Marie STIERLIN le 18 novembre 1754 (l'acte de mariage nous dit qu'il était berger). Mais il est dit vigneron sur son acte de décès du 5 complémentaire an 13 (22 septembre 1805), ainsi qu'au mariage de son fils Jacob.

Jacob GERMANN est lui aussi vigneron, mentionné comme tel à son mariage le 12 novembre 1793 avec Barbe AULEN la fille d'un bucheron de Soultz, mais  "journalier vigneron" à la naissance de  ses enfants. Sa fille Reine épousera un cordonnier d'origine suisse Joseph-Antoine PFISTER.

 

La famille ACKERMANN aura, elle aussi, deux représentant de ce métier : Christophe-Antoine et son fils Léger.


Christophe-Antoine nait le 11 avril 1786 dans une famille de meuniers dont son père Maurice-Antoine est le dernier représentant. Il se marie le 11 février 1813 avec Anne-Marie JEHLEN dont il a 5 enfants. Léger, le cadet sera également vigneron et épousera Marie-Anne PFISTER, la petite-fille du vigneron Jacob GERMANN rencontré ci-dessus : le lien entre les deux familles de vignerons est assez proche.

 

ACKERMANN Léger licitationLe 16 mai 1854, Léger ACKERMANN bénéficie d'une licitation (vente aux enchères faite à un seul acquéreur par des copropriétaires en indivision) suite au décès de son frère Dominique, propriétaire de deux parcelles de vigne. Les héritiers sont les parents de Léger, Antoine et sa femme Anne-Marie JEHLEN encore en vie, et ses deux soeurs Anne-Marie et Marie-Anne. L'acte est signé chez Maitre PEPIN, notaire à Guebwiller et mentionne la composition de l'héritage  :


"1 - Une pièce vignes de la contenance d'environ douze ares sise aux cantons de Mittler Scheimberg et Ober Scheimberg, ban de Guebwiller...(parcelle acquise le 16 mai 1847)

2 - Une pièce de vignes et chenevières , autrefois pré, de la contenance d'environ huit ares, sise au canton dit Unter Ziegelweingarten, ban de Guebwiller...(acquise le 15 septembre 1850).


...Le présent délaissement  à titre de licitation est fait sous les chrges , clauses et conditions suivantes que M. Léger ACKERMANN s'oblige d'éxécuter, savoir ( après 3 points sur les frais de notaire) :

ACKERMANN Leger licitation2

4 - et à charge en outre de payer savoir :

a) Aux Sr et Dme Ackermann père et mère la somme de trois cents francs pour les couvrir de leur part dans les immeubles licités.

b) à la Dme Kingold et à la Dlle Marie-Anne ACKERMANN , ensemble une somme de deux cents francs également pour leur part dans les immeubles licités, soit à chacune de ces dernières cent francs."

 


Ces parcelles de vigne devaient passer à la génération suivante, puis finalement être vendues. Léger ACKERMANN le fils, époux de Victoire BIHR, en assure la gestion, ainsi que Paul MEISSERT le mentionne dans ses "Souvenirs d'un banquier", où il fait allusion au métier de ses grands-parents :


"Ses parents (les parents de sa mère, Léger ACKERMANN et Marie-Anne PFISTER), exploitaient, à l'époque l'hôtel-restaurant AU RAISIN (Zum Reeb) actuellement bien dégradé. Ils en étaient propriétaires et possédaient au surplus, un coin de Kitterlé* (enclos fameux et produisant, à l'époque, un vin bien connu et très estimé des amateurs). [...] En 1872, ma mère était doublement orpheline (Léger père décède le 19 mars 1872) ...l'ainé de ses frères assurait l'exploitation viticole et la marche de l'hôtel-restaurant. c'est cet aîné [Léger fils] qui m'a servi de parrain en 1892 ; il mourrait deux ans plus tard et je ne l'ai jamais connu. Sa femme (ma marraine) a cédé l'hôtel et les vignes peu après pour se retirer à Mulhouse où elle possédait une maison de rapport. Il n'y avait pas d'enfants, et à la mort de ma marraine, nous fûmes 16 héritiers à nous partager une succession qui m'a valu, pour ma part, un peu moins de 16 000 francs."


Paul MEISSERT ajoutera plus loin que cet argent lui avait permit d'acheter un piano : les vignobles ACKERMANN ont  financé les violons d'Ingres de leur descendants !

 

* Au XIXème siècle, on peut lire dans l’Annuaire Administratif du Haut Rhin (1854) : « sont particulièrement renommés […] les vins gentils de Guebwiller, connus sous le nom de  Kitterlé , qui prennent, en certaines circonstances, un goût qui a quelqu’analogie avec le fruit du sorbier ou du noisetier, ce qui leur fait donner le nom d’Eschgriessel et de Hasselnusser. Le vin du même endroit, provenant du raisin ollwer, a la réputation de s’opposer à la formation de gravelle, et on dit même qu’il guérit ceux qui sont affectés de cette maladie. »

 

SCHLUMBERGER


Un métier proche du vigneron : le tonnelier


 

 


 

 


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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:07

verriers 15é

 

 

Ce métier est surtout représenté par les familles ENGEL et HUG, deux familles alliées qui ont beaucoup contribué à la célébrité des verreries suisses.

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:06

tonnelier

 

Étroitement lié à celui de vigneron, le métier de tonnelier a été exercé dans les mêmes régions  où nos ancêtres étaient vignerons, aussi bien près de Guebwiller (coté ACKERMANN) que près de Rixheim (coté MOEGLIN).

 

Jean-Michel FREY, arrière-grand-père de Léger ACKERMANN, le père de Marie ACKERMANN, exerce cette profession à Guebwiller jusqu'en 1763, date de son décès prématuré à l'âge de 30 ans.

 

Beaucoup plus loin de nous, Martin JUDLIN ancêtre à la 9° génération de Marie ACKERMANN, exerçait ce même métier de tonnelier comme le mentionne un acte de vente en date du 9.6.1627 :

"vente d'une maison sise dans la ville basse de Guebwiller par Bangratz MEYER bg de la ville à Hans Theobaldt MEYER du même lieu. La maison se trouve entre le chateau d'une part, et Marthin JÜDLIN le tonnelier ainsi que Klaus KELLER d'autre part. Sur l'arrière , elle donne sur le mur d'enceinte de la ville, et sur l'avant la propriété des hoirs de feu Margaretha SALZMÄNNin. L'acquéreur devra participer à l'entretien de la porte et du mur (d'enceinte) et doit laisser passage à l'accés de la fontaine se trouvant dans la cour arrière".

 

Coté MOEGLIN , c'est Matheus METZGER marié en 1702 à Anna BIELER d'Ungersheim (village de l'actuel  écomusée d'Alsace) , arrière-grand-père du vigneron Mathias RISCH, lui-même grand-père de Thérèse MOEGLIN qui exerce cette profession .

 



 

 

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:04

On trouve le métier de meunier exercé  surtout par la famille ACKERMANN mais aussi par les UNDERFINGER de Guebwiller (branche ACKERMANN) et les WILPERT d'Obergailbach ( branche GRÜNFELDER).

 

Les ACKERMANN ont exploité pendant plusieurs générations les moulins de la vallée du Rimbach, moulins installés à Soultz. Joseph GUELEN écrit dans un livre consacré à cette ville : Soultz 2009 005

« La famille ACKERMANN était une famille de meuniers, dont on trouve des membres sur tous les moulins de Soultz au 18éme. ».


On comptait alors, rien que sur le territoire de la ville de Soultz, six moulins*:

  • un moulin datant de 1345 , dit Obermühle (moulin du Haut) ou Erlenmühle (moulin des Aulnes) avec une huilerie, un pilon à chanvre, une scierie.
  • un moulin datant au moins de 1634, Schielenmühle ou Mittelmühle (moulin du milieu), avec une scierie. Il a été détruit par un incendie en 1993.
  • un moulin datant au moins de 1669, dit Herrenmühle (moulin seigneurial). Il est aussi détruit par un incendie en 1890.
  • un moulin daté de 1271, dit Zipfelmühle ou Oberthormühle (moulin de la Porte Haute), avec une huilerie.
  • un moulin mentionné en 1578, dit Grabenmühle (moulin du Fossé), moulin à farine.
  • un moulin connu depuis 1336, dit Vorstattmühle (moulin du Faubourg) avec une huilerie.

 Alsace ecomusée 047L'un de ces moulins a été démonté et reconstruit à l'écomusée d'Alsace à Ungersheim , mais sans sa roue ! (sur la photo un autre moulin-scierie de l'écomusée ...avec roue).

 


Le premier de ces meuniers est probablement Hans Bernard ACKERMANN, par ailleurs propriétaire de l'auberge "Zum Löwe" (Au lion). Après son décès en 1742, c'est son fils Jean-Balthasar qui exploite le "moulin de la Porte Haute" (Oberthormühle). Un cousin et un frère de Jean-Balthasar ont également travaillé dans ce moulin. Un des fils de ce dernier, Bernard, est cité en 1770 comme meunier devant verser au propriétaire 36 sacs de mouture par an et au seigneur 3 boisseaux de seigle. c'est probablement lui qui laisse ses initiales BA sur un linteau de porte du même moulin en 1763. Soultz linteau BernACKERMANN

 

Un autre fils de Jean-Balthazar, Maurice-Antoine né en 1756, habite rue de la rivière, mais on ne sait pas sur quel moulin il travaillait. Il sera le dernier meunier de la lignée puisque son fils Christophe-Antoine né en 1786 sera vigneron.

 

 

D'autres meuniers dans la branche ACKERMANN


L'épouse du vigneron Christophe-Antoine (vu ci-dessus), Anne-Marie JEHLEN née en 1793 descend d'une famille de meuniers d'origine suisse, les UNDERFINGER. Son arrière-grand-mère Marie-Catherine UNDERFINGER nait à Guebwiller le  27 février 1711 : elle est la fille du meunier Sébastien UNDERFINGER et d'Anne-Marie KREYENRIED. Son grand-père Jean UNDERFINGER est originaire de Wolhusen dans le canton suisse de Lucerne et s'est installé comme meunier à Guebwiller. Il était sans doute meunier à Wolhusen.

 

Un écusson de meunier à Soultz

meuniers Soultz

 

 

Autre famille de meuniers, les WILPERT d'Obergailbach en Moselle. Marie-Élisabeth HEMMERT, épouse d'Henri GRÜNFELDER avait pour grand-père Jean-Henri HEMMERT, lequel avait pour grand-mère maternelle Madeleine WILPERT née vers 1698 de l'union du meunier Jean WILPERT avec Anne-Marie SCHNEIDER. Le père de Jean, Henri  WILPERT était aussi meunier à Obergailbach où il est décédé en 1707. Ils étaient meuniers au moulin du Locherbach, qu'on peut traduire par le "moulin du ruisseau Locher" , çà ne s'invente pas !

Joël BECK dans son livre Moulins du Pays de Bitche** décrit le moulin inférieur ou Locherbach d'Obergailbach et cite les WILPERT :
Jean-Henri WILPERT, son fils Jean (+08/08/1717) et son petit-fils Paul (+12/01/1755) ainsi que ses arrière-petit-fils se succédent dans le moulin.

moulin

   

 


 

 

 

* Soultz au fil des siècles - Les Amis de Soultz - 2006

** J. Beck, Moulins du Pays de Bitche, 1999, Edition Pierron, Sarreguemines



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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 15:00

berger alsacien

 

Les bergers se trouvent tous - pour le moment - dans les ascendants LOCHER, donc alsaciens comme celui de la gravure ancienne ci-contre intitulée un berger en Alsace.

 

 Morand LOCHER a deux arrière-grands-pères qui ont exercé la profession de berger : Michael LOCHLER qui était porcher et gardien de troupeaux à Hirsingue  et Jean-Georges REYMANN également gardien de troupeaux sans autre  précision dans la région de Franken.


Michael LOCHLER a lui aussi deux arrière-grand-pères berger :  Christophe LOLER était aussi berger dans la région d'Hirsingue, et  Wolfgang HUEFFSCMIDT, originaire de Büsserach en Suisse est dit précisément berger de moutons. La famille LOCHER a une forte tradition pastorale...

 

Les corporations de bergers étaient fortement structurées en Alsace. Dès 1584, la confrérie des bergers du Sundgau et du Brisgau était placée sous l'autorité du bailli de Landser (village à 10 km au sud de Mulhouse). Le berger était souvent un agent communal qui pouvait être à la tête d'un troupeau de 200 à 600 bêtes, bovins, moutons, chèvres, mais aussi porcs ou oies !

 

Le protecteur du bétail - et patron d'une vingtaine d'églises alsaciennes - était saint-Wendelin tandis que le patron des bergers était saint-Barthélemy.

 


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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 11:58

douaniers 1830Henri GRÜNFELDER né en Alsace à Hirtzfelden en 1865 est fils et petit-fils de douaniers qui n'ont pas cessé de déménager de brigades en brigades. 


Son grand-père né en 1788 Johann GRÜNFELDER est préposé des douanes royales à Hirtzbach (dessin ci-contre) en 1824 après avoir été laboureur. Il quittera cette profession en 1829 pour redevenir cultivateur, mais son fils Jean entre dans les douanes à Bisheim (Haut-Rhin) en 1852 après avoir été tisserand.


Jean sera muté dans différentes brigades du département du Haut-Rhin : Rumersheim, Ensisheim, Hirtzfelden (où nait son fils Henri GRÜNFELDER), Blodesheim, Hombourg, Geisswasser, Artzenheim, Kembs. Lors de l'occupation allemande de 1871, il passera du coté vosgien à Bussang  (déclaration de citoyenneté française le 1er juin 1872) où il termine sa carrière en 1878 (il a 54 ans).


Cette profession est une spécialité de la famille GRÜNFELDER. Le frère de Johann, Balthasar né en 1793 à Walschbronn (Moselle) est également préposé des douanes. Le fils  de ce dernier et neveu de Johann, Jacques GRÜNFELDER né en 1822 à Walschbronn sera préposé des douanes de 1840 à 1851 et sous-brigadier des douanes de 1852 à 1856, date à laquelle il entre dans la gendarmerie. Le frère ainé d'Henri GRÜNFELDER, Jean-Henri né en 1852, a été officier des douanes. Enfin, deux soeurs d'Henri GRÜNFELDER se marient avec des douaniers :  Marie-Élisabeth épouse en 1881 à Bussang Joseph Aloyse HERBST ;  Marie-Rose dite Rosalie épouse en 1888 à Bussang un brigadier des douanes, Joseph SÜSS.

 

La vocation du service des brigades des douanes est de lutter contre la contrebande, d'où la necessité d'une présence permanente sur le terrain, de jour comme de nuit. Jusqu'à la fin du 19° siècle, la durée journalière de travail n'est jamais inférieure à 10 heures, tandis que les salaires ne sont pas très élevés.

 

douaniers Belfort

 


 


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30 octobre 2011 7 30 /10 /octobre /2011 16:58

Les MASSON et les ROVEL sont cousins éloignés par l'intermédiaire d'un certain Quirin ESTIENNE. Il n'est pas de Bertrimoutier comme les MASSON et les ROVEL, mais de Ban-de-Sapt (une dizaine de km au nord de Saint-Dié-des-Vosges en direction de Senones) où il est né avant 1653. Il émigre vers Colroy-la-Grande où il se marie et décède en 1712.


 Par son fils Joseph, Quirin ESTIENNE est l'ancêtre à la 6° génération de Charles MASSON et par sa fille Marie, il est l'ancêtre à la 6° génération également de Marie Elisa ROVEL  épouse de Charles MASSON.


Il se marie une première fois le 5 juillet 1671 à Colroy-la-Grande  avec  Marguerite GÉRARD, qui lui donne au moins 4 enfants dont Joseph né en 1678. Après le décès de Marguerite GÉRARD en août 1684, il se remarie en novembre de la même année avec Marie THOMAS, dont il aura aussi 4 enfants au moins, et parmi eux Marie née en 1685.

 

Les MASSON et les ROVEL ont ainsi un ancêtre commun, mais aussi un 2éme village d'origine en commun : Colroy-la-Grande. Colroy la Grande P1020522

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'église de Colroy-la-Grande        

GERARD Marguerite photo

 

 

 

 

Colroy-la-Grande est aussi le village d'origine de la mère de Charles MASSON, arrière-grand-mère de Jean LOCHER, Marie-Marguerite GÉRARD qui nait à Colroy le 8 juillet 1801. Elle est la fille de Jean-Pierre GÉRARD et Marguerite JEANDIN, tous deux de Colroy.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Colroy-la-Grande est le village d'origine d'une autre famille alliée aux ROVEL : les MAURICE.

Jean-Baptiste ROVEL se marie le 12 janvier 1756  avec Marguerite MAURICE née à 3 km de Colroy, à Lubine. Son père Jean MAURICE comme son grand-père Demenge sont dits de La Goutte, nom d'un hameau de Lubine, pas très loin de la chapelle de la Jambe de Fer, lieu de pélerinage chaque lundi de Pentecôte.


Colroy Lubine P1020536

Lubine Chapelle Jambe deFer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une légende est attachée à cette chapelle construite à l'emplacement d'une hutte de bucherons. Durant la guerre de Trente Ans, les blessés aux jambes venaient se réfugier  dans cette hutte et y étaient miraculeusement guéris, d'où la "jambe de fer" et la chapelle érigée en reconnaissance appelée aussi chapelle des bucherons (d'après le livre "Chapelles des Vosges" de Bernard PERRIN).

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 15:21

Peter ENGEL, notre ancêtre verrier venu de Suisse,  plus précisément de Welschenrohr dans le canton de Soleure, est peut-être d'une famille bernoise. C'est ce que tendraient à montrer les recherches faites par Christian SCHMITT , lui aussi descendant de verriers suisses, les SCHMID.

 

Christian SCHMITT confirme le début de  l'ascendance de Peter : il est fils de Urs ENGER et de Barbara HUG. Mais son grand -père serait Lorenz ENGER époux de Barbara MEYER, lequel serait né vers 1560 dans le district de Saanen (canton de Berne) d'un père fermier à l'alpage Brisenmatt : Hans ENGER ou HÖNNGGER.

 

Hans ENGER aurait quitté le canton de Berne pour des raisons religieuses : en 1555, la Réforme protestante  est introduite dans le district de Saanen, à l'occasion de son rattachement au canton de Berne, majoritairement réformé. Hans ENGER, catholique convaincu, refuse de céder au "cujus regio, ejus religio" (telle prince, telle religion) et part s'installer à Schafmatt près de Welschenrohr (dans le canton de Soleure à majorité catholique), où il va s'initier au travail des verriers en compagnie de Simon HUG verrier de Balstahl arrivé à ce même Schafmatt vers 1560.

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24 juillet 2011 7 24 /07 /juillet /2011 22:35

Joseph HEMMERT, ancêtre à la 8éme génération de Henri GRÜNFELDER, était gardien de porcs à Diemeringen (Bas-Rhin) et avait épousé vers 1646 une certaine Margaretha, dont le nom de jeune fille n'est pas connu. Ils ont eu au moins 3 enfants, dont Jean-Adam, notre ancêtre. Ce dernier a du vivre un drame familial assez violent puisque sa mère a été brulée comme sorcière, alors qu'il devait avoir entre 20 et 30 ans (sa date de naissance n'est pas connue avec précision).

Le 16 octobre 1673, Margaretha et  5 autres femmes dont la femme d'un aubergiste et celle d'un charpentier, sont "décapitées par l'épée et brûlées pour sorcellerie près du gibet" (texte trouvé sur les actes).

 

 

HEMMERT sorciere

 

 

Didier HEMMERT , descendant de Marguerite et archiviste à Sarreguemines, indiquait en 1996 : "En pays de frontière confessionnelle, il faut éviter les transfuges. Tous les moyens sont bons. L'élimination physique de Marguerite connait sans doute un arrière fond de cette nature ".

 

Robert WEINLAND note sur son site généalogique qu'une douzaine d'habitants de Diemeringen ont subi le même sort dans les années 1670-1671.  Les procès en sorcellerie se sont répandus dans toute l'Europe principalement entre 1580 et 1630, et jusqu'à la fin du 17éme siècle pour l'Alsace.

 

Anne Sylvestre les a chantées ...

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